vendredi 26 février 2016

Splendeurs des réseaux sociaux... et de la biotechnologie

   "En voyant Lorena Santos dans une vidéo postée sur Facebook il y a quelques mois, Jaquelin Sanchez a immédiatement pensé qu'il s'agissait de sa sœur perdue de vue depuis l'enfance.

   Deux sœurs, adoptées par des familles différentes après avoir perdu leurs parents dans l'avalanche de boue d'Armero qui a fait quelque 25.000 morts en Colombie il y a trente ans, ont été réunies, hier, grâce à des analyses ADN."                                                                                                                                                                                                                       

  Ces phrases dans un  langage journalistique traduisent en fait les profondes transformations de nos sociétés sous l'influence de la science pure et la science sociale. La biotechnologie et la théorie des réseaux dans ce cas. En effet, on assiste à une convergence de toutes les activités humaines grâce à ces réseaux sociaux. Ils ont la caractéristique d'êtres simples, mais d'engendrer des conséquences complexes. En cela, ils ressemblent aux langues qui, à partir d'un nombre réduit de lettres, créent des mots qui forment une infinité combinaisons.

   Et pour notre propos l'hélice ADN qui, à partir d'un nombre limité de codes, forment l’unicité de chaque milliard d'êtres vivants de la terre. D'abord reconnaissance humaine, chargée d'émotion qui peut faillir, ensuite confirmation scientifique infaillible de la proximité biologique de deux sœurs..

   Il ne s'agit pas ici d'établir une prééminence, mais les réseaux ont apporté la dimension supplémentaire dans la propagation des Sciences. Nous sommes mis en contact avec nos semblables d'une manière inouï dans l'histoire humaine. Il semble que des nouvelles Lumières peuvent baigner la Planète entière. Pas si certain : les forces les plus obscures trouvent leur cours adapté à leur abîme. Trouver une explication simple, rationaliser toute idéologie pernicieuse voici aussi le pendant de cette omniprésence.

   Mais ne font pas, toutes, justement partie de notre humanité ? Ne sont-ils pas des tendances de nos natures complexes et souvent paradoxales ?  Certes, les réseaux exposent de manière irréversible, 24/24  tout ce que l'on dit. Mais ils nous donnent aussi des solutions. Et des espoirs. Et plus encore, ils nous présentent à ce juge impartial : l'opinion publique, qui est désormais mondiale. 

 


 

 

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