jeudi 28 janvier 2016

Ubérisation, Santé et Big Data

L' ubérisation et la santé

   Un article du célèbre magazine Wired publie un article sur un algorithme de la santé. AnonymX en avait parlé.
Les docteurs et les infirmières recueillent des données sur l'état du malade à une heure exacte chaque jour. La prise de décision médicale s'effectue ensuite en fonction de ces données.
   Mais comment faire si ces données sont insuffisantes ? Et comment un médecin de famille procède avec son patient en bonne santé ? Il le voit une fois par année, pendant une heure, et il note son état. Autrement dit pendant 8 759 heures de l'année, il ne l'écoute pas.
   C'est à partir de ce constat que Sentrian, une start-up Californienne, a mis au point un système de collecte en continu de données de santé par des capteurs biologiques. Celles-ci seront ensuite traitées par un algorithme afin de détecter à l'avance la possibilité d'apparition d'une affection. De plus, cette masse de données indiquera des signes précurseurs de la crise cardiaque, de l'insuffisance respiratoire pur les patients atteints. Il est su que ces signes, infimes au début, apparaissent des jours avant l'expression de la maladie ou de la crise. Par exemple même des mesures simples comme la durée du sommeil, le rythme cardiaque, la température du corps peuvent annoncer une crise.
   L'algorithme ne se contentera pas d'enregistrer. Il a été conçu afin d'apprendre. Le cerveau d'un docteur ne pouvant se souvenir de plus de 30 patients, la mémoire artificielle, elle, pourrait traiter 300 000. Mais il y a encore plus. Il est estimé qu'en 1950 le savoir médical doublait tous les 50 ans, en 2010 tous les 3 ans et demi. En 2020 il doublera tous les 73 jours.
   Prenant Watson, qui avait gagné Jeopardy, face aux humains et l'adaptant à la santé ils le mirent à étudier. Ainsi il assimila 204 ouvrages de spécialité en oncologie, 24 millions des données biomédicales, des milliers des cas des malades, 14 700 heures de formation et 70 000 articles scientifiques. on lui demanda ensuite de détecter les protéines susceptibles d’arrêter la tumeur. L'être humain avait détecté 28 en 30 ans... Watson a identifié 6 en un mois.
   Ainsi Watson, à l'instar du sympathique Pronto, assistera le docteur afin d'établir un diagnostic fiable. Il pourra, comme dans le début d'épidémie de grippe dans AnonymX, comparer ces Big Data avec d'autres cas dans le monde présent et passé. Les possibilités d'une masse de donnée quasi-illimités nous amèneront encore plus vers l'issue, positive ou négative, décrite dans le cyber-polar. Mais cette histoire-là c'est nous tous qui l'écrirons.

jeudi 21 janvier 2016

    Les accidents cardiovasculaires aussi, avaient été réduits théoriquement à zéro. Par une surveillance constante du moniteur de vie, les facteurs à risque étaient détectés longtemps à l'avance et éliminés. Le nettoyage des artères par des robots à nanoparticules accomplissait des miracles. La stimulation cérébrale se faisait par des nanoparticules neuronales et gardait le cerveau en pleine forme. Généralement, les humains mourraient brusquement à des âges avancés en pleine santé et sans souffrance.

   Paul se connecta et commença une longue et pénible collecte d'informations sur les sites des mairies américaines. Cette fois-ci, il voulait un échantillon représentatif. Pour cela il avait besoin de 374 villes choisies au hasard. Avec la puissance de calcul de son ordinateur, un Optiplex Intel 15800 B, cela devrait lui prendre quelques heures. Il commença par choisir les villes au hasard, par le biais de Google Earth. Il fallait ensuite lancer la recherche ville par ville et enregistrer la liste nécrologique. De temps en temps, il sollicitait l’aide de Pronto et lui dictait les étapes de recherches.
    - Va sur le site de Lafayetteville. Trouve la rubrique « vous et votre ville ». Ensuite va aux avis de décès. Filtre et mémorise uniquement les causes de la mort « les accidents. » « Enregistre-les dans le dossier Miller. »
    Le travail était pénible, mais c'était la seule façon d'obtenir ce genre de donnée. Heureusement que les assureurs n'ont pas pensé à bloquer l'information. Ils n'avaient pas pu le faire car si tel avait été le cas, le public se serait rendu compte qu'il y avait peut-être un problème.
    À midi, au bout de quelques heures, il avait fini. Les yeux le piquaient et il avait faim. Il prit un déjeuner léger, il avala quelques gélules spéciales cerveau et se remit à la tâche. Une fois les données rentrées dans son ordinateur, il s'agissait de les confronter à la réalité. Tâche très difficile pour le cerveau, qui naturellement est conçu pour traiter les stimuli de l’environnement immédiat. Il introduit les données dans un logiciel de calcul. Quelques secondes plus tard, les résultats apparurent. Il jubila : son intuition de la veille s'avéra juste. Il y avait une grande différence, entre les accidents enregistrés dans les mairies et ceux enregistrés comme tels dans les hôpitaux. Les compagnies d'assurances basaient toute leur promotion sur des chiffres incomplets ; il était impossible qu'elles ne se doutassent de rien.
Il avait besoin de parler à Jack :
    - Hello my old friend.
    - Hello young man. Du nouveau ?
    - Oh que oui. J'ai découvert quelque chose d'énorme. Il marqua une longue pause, avant de se lancer dans une explication exhaustive. Au bout d'un certain temps, le souffle lui manqua.
    - Take it easy boy. Take it easy. Laisse-moi au moins une minute pour réfléchir.
Jack analysa rapidement les données principales et formula dans sa tête une synthèse.
    - Potentiellement ta découverte est tout simplement... à couper le souffle, reprit-il. Et encore, tu ne saisis pas l'importance de ce que tu as, apparemment, trouvé, lui sourit Jack.    
   Car tu ne peux pas imaginer l'impact négatif sur le prix des actions que cela entraînerait. Comme tu ne peux pas imaginer jusqu’où ils seraient prêts à aller pour arrêter la publication de ces chiffres. Il faut que tu réfléchisses bien : une fois engagé sur ce chemin, il n'y a pas de retour possible. Une fois lancé, jusqu’où es-tu prêt à aller ?
    - Jack, l'émotion que je ressens exprime mon total engagement. Je veux aller aussi rapidement possible, aussi loin que possible. Je veux finir ma mission, quoi qu'il en coûte.
    - Pour ma part, je ne peux que me réjouir, qu'en fin de carrière, je puisse faire la lumière sur un cas aussi marquant. Autant dire que je suis avec toi à cent pour cent. Et puis, entre nous, je ne les ai jamais blairés ces messieurs qui nous donnent des notes de vie. Cela devrait incomber à chacun de nous individuellement.
Paul raccrocha, persuadé qu'il avait en la personne de Jack le plus précieux allié. Pour l'instant, il fallait surtout faire preuve d'une discrétion extrême. Il fallait aussi informer les Vince de ces incroyables rebondissements, en leur transmettant les éléments essentiels pour eux, mais ne les exposant pas inutilement. http://www.amazon.fr/AnonymX-Alain-Kolb-ebook/dp/B013WP9D66/ref=asap_bc?ie=UTF8


lundi 18 janvier 2016

AnonymX : Une cyber-intrigue. Par Sandrine Isac

Voici une intrigue qui se déroule dans un futur pas si lointain où tout est connecté. Où votre majordome est un ordinateur central qui s'occupe de tout pour vous.
Un futur où votre mutuelle évalue votre capital santé en fonction de vos habitudes bonnes où mauvaises et vous fait gagner des points ou en perdre.
Un futur un peu flippant mais pas si éloigné de ce qu’il pourrait devenir au final. Entouré par une technologie créée dans le but de faciliter la vie de l’homme mais qui devient trop présente et ne laisse plus beaucoup de liberté.

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