vendredi 9 octobre 2015

Billet AnonymX

  
   Un lecteur, que je remercie chaleureusement,  m'a demandé par mail comment et pourquoi j'écris. J'essaierais de lui faire un court billet. 

    Demander pourquoi on écrit est un peu comme comprendre comment on marche. Et ce n'est pas une mince affaire d'expliquer comment on marche : il y a les os, les muscles et  l'énergie nécessaire, il y a le sens de l'équilibre, le tout coordonné par le  système nerveux avec le cerveau avec à peu près un million de milliard de connexions. 

   Ainsi de l'écriture qui est une continuation des idées, qui elles, sont infinies. L'écriture bien que difficile s'est imposée à moi par les idées qui se bousculaient dans ma tête. Donc demander pourquoi on écrit sur une chose plutôt que sur une autre, c'est déjà s'approcher un peu plus de la source de nos préoccupations. 

   J'ai toujours considéré que prévoir le futur était plus important qu'expliquer le passé. Sauf qu'il y a un hic ! De celui-ci je me suis rendu compte assez tard, à savoir que pour prévoir l'avenir il faut connaitre le passé. N'envisager que le futur et on entre dans un excès d'optimisme. N'étudier que le passé et l'on sombre dans le désespoir car les exemples de catastrophes, surtout en Europe, ne manquent pas. 

   Quoi qu'il en soit on assiste dans le présent à ce que certaines nomment une nouvelle révolution. Mais à l’instar de celle qui nous a amené jusqu’à aujourd'hui, parmi la myriade d' invention, une va marquer la société tout entière de manière prépondérante. C'est pour cela que dans AnonymX il y a une qui déterminera des enchainements sociaux majeurs. Moi, qui ai une formation d'économiste, je sais qu'on s'étonne de ce qu'on ne peut mesurer l'impact de la new tech. Mais pourra-t-on jamais le faire pour le temps que l'on gagne, pour l'accessibilité en temps réel, pour l'instantanéité ? Cela a déjà changé nos perceptions. Car de cela il s'agit aussi, on ne choisit pas un nouveau gadget mais un nouvel état d’esprit : le plus cool possible. 

   Ce sont ces préoccupations qui m'ont poussé à écrire ce cyber-polar que j'ai voulu crédible, en tout cas possible et que certains excès je voudrais ne jamais voir arriver.

Cordialement, 

Alain Kolb

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